Le mardi 12 novembre 2019, à 18h, dans la salle F673 de la Sorbonne, le laboratoire Philépol de l’Université Paris Descartes organisera la deuxième séance du séminaire “Démocratie entre autodétermination et  gouvernance”. Sous-titré “Pathologies de l’espace public et autoritarisme”, la séance accueillera à cette occasion Olivier Voirol.

Infos

mardi 12 novembre 2019, à 18h,

salle F673 de la Sorbonne

Entrée libre
Salle de l’ancienne bibliothèque (Sorbonne)

1, rue Victor Cousin 75005 Paris
Galerie Gerson, Escalier G2, 1er étage, Salle F673

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Présentation du séminaire
Les démocraties contemporaines se cherchent un « nouvel esprit », entre plus de participation, de nouvelles forme de constitution du « peuple » et un renouvellement des institutions. Prises en étau entre les mouvements sociaux qui étendent les exigences démocratiques à de nouvelles sphères sociales et une gouvernance qui ressemble de plus en plus à une « stratégie post-étatique », les démocraties se trouvent à la fois face à une crise d’érosion et un renouvellement radical.
La compréhension de la tension entre la gouvernance et les exigences des mouvements sociaux demande l’examen patient des articulations entre les mouvements et les institutions de l’État qui prétendent représenter le peuple. Nous nous demanderons en particulier quelles sont les limites de cette démocratie. Si la gouvernance semble s’étendre de manière croissante à toutes les sphères de la vie quotidienne et de la production, exerçant une pression réglementaire croissante, les mouvements sociaux exigent souvent une extension de l’exercice du pouvoir, une autodétermination, sur ces sphères.
Dans le cadre de ce séminaire, nous nous demanderons notamment pourquoi certaines sphères (dont celle de la production) occupent une place si modeste au sein des débats sur la démocratie. Nous nous demanderons aussi quelles sont les exigences démocratiques des mouvements sociaux contemporains et ce que deviennent les institutions démocratiques qui semblent de plus en plus distantes des individus et groupes qui constituent ce qu’il est convenu d’appeler société civile? Mais aussi ce que peut être le « peuple » auquel se réfèrent aussi bien les institutions que les mouvements? Autant de questions qui permettent de penser la démocratie dans un sens large, allant de l’autogestion à la gouvernance.